J’avais eu dans le passé deux apprentis. Il y a un moment, un de ces apprentis m’a appelé pour m’annoncer qu’il m’a trouvé un grand chantier et qu’il aurait un oncle qui veut qu’il qu’on lui construise des modules de classes. Cet apprenti m’a mis en contact avec son soi-disant oncle. Pendant un mois, on s’appelait ; il m’avait dit qu’en réalité c’est quelqu’un d’autre qui est le propriétaire et que dès qu’il va revenir, je serai rappelé pour prendre le chantier. Un mois après, le monsieur avec qui je discute au téléphone m’a appelé un vendredi pour me dire que le propriétaire est en route et qu’on va me rappeler dans la soirée. J’ai attendu jusqu’au soir et ils n’ont pas appelé. Moi-même j’ai appelé et mon interlocuteur m’a dit que le propriétaire dormait et qu’il est fatigué du voyage. Il m’a rassuré que je serai rappelé le lendemain. J’ai attendu cet appel et quand je suis allé à la cellule le dimanche soir, j’ai posé le problème et les frères et sœurs ont sérieusement prié pour moi comme on ne l’avait jamais fait auparavant. Ce soir même, mon portable a sonné et mon interlocuteur me demandait de me rendre à Allada le lendemain (lundi). Le lundi, j’ai effectivement pris la route pour aller à Allada. Sur la route, on s’appelait. Il m’a dit de passer le portable au chauffeur. Ce que je fis et il a dit au chauffeur de me déposer près d’une station. Dès que je suis descendu, je l’ai appelé, il m’a dit de rentrer dans une VONS et de continuer et que je le verrai. Dès qu’on s’est vu, il m’a conduit loin dans une brousse. Dans cette brousse, il y avait une petite case en terre battue. Arrivé là-bas, il m’a donné un banc et je me suis assis. On a commencé par parlé et il a appelé un autre avec mon portable. La personne ne décrochait pas et est sorti de la brousse. Les deux me disaient qu’en réalité celui qui doit donner l’argent doit venir. Ils l’ont appelé et il est venu dix minutes après. Les trois interlocuteurs devenaient étranges. Ils m’ont demandé de sortir 5000 ou 10000 pour faire un rituel. Gloire à Dieu, je n’en avais pas. Celui qui serait venu donner quinze millions pour la fameuse construction n’avait pas 5000. Dans leurs échanges, j’ai compris que j’étais en face d’une association de malfaiteurs. Leur plan était de m’embrouiller de me faire disparaitre. Quand j’ai compris, Dieu m’a donné le courage. Je les ai affrontés, ils ont commencé par s’accuser mutuellement et j’ai fui. Et ce matin, je veux rendre grâces à Dieu qui m’a préservé la vie.
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