En 2012, je me suis inscrite à la FASEG. En cette année-là, je suis allée composer en saison normale. Pendant les compositions, il y a un camarade qui me tendait la liste d’émargement. En voyant le geste, un superviseur m’a interpelée et m’a demandé de quitter les bancs et de m’asseoir sur une brique. Il m’a ensuite retiré ma carte d’étudiante. Finalement ses autres collègues m’ont laissée finir ma composition. A la fin de l’épreuve, le superviseur a mis du temps à me retourner ma carte. Cela m’a fâché. Dès que je suis rentrée, il a commencé par m’appeler avec insistance. Je ne savais pas qu’il avait déjà pris mon numéro. Quand j’ai décroché, il s’est présenté et s’est mis à me dire qu’il voulait m’aider. J’ai hurlé sur lui. Je venais ainsi d’être identifiée. Et il a conclu l’appel en disant « Toi, tu penses que c’est comme cela que cela se passe ici ? ». Cette seule déclaration a été la cause de mon échec pendant plusieurs années. Ce monsieur m’a recalée d’année en année mais je n’ai pas abandonné. J’ai persévéré. En décembre dernier, alors que tous me promotionnaires avaient déjà eu leurs attestations, j’étais pratiquement la seule à ne pas l’avoir eue. J’ai donc prié sérieusement ce matin-là pour demander à Dieu mon attestation. Je me suis rendue sur le campus. L’Esprit de Dieu a utilisé le vice-doyen pour me délivrer. Il m’a emmenée au secrétariat et ma situation a été clarifiée. Aujourd’hui, je donne gloire à Dieu. J’ai eu l’attestation entre les mains. J’ai validé toutes mes UE. Gloire à Dieu !
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